jeudi, octobre 27, 2005

Isra Heil ?


Mahmoud Ahmadinejad, le président Iranien (dont le principal défaut est quand même d'avoir un nom impronoçable) a proposé mercredi dernier qu'Israël soit "rayé de la carte". Il a fait cette proposition-certes légèrement provocatrice- lors d'une intervention à un colloque intitulé "Le Monde sans le sionisme".

On imagine aisément le tollé que de telles déclarations ont pu susciter. Condamnations quasi-unanimes de part le monde, avec quelques perles tout de même.

Ainsi, la Maison Blanche a estimé que les déclarations du Président Iranien "soulignent et confirment" l'inquiétude de Washington au sujet des ambitions nucléaires du régime Iranien. !!??! On voit assez mal le rapport entre un antisionisme affirmé et le nucléaire Iranien.
Paris, de son côté, a eu aussi une réaction inquiétante, vu que c'est Douste-Blabla himself qui a convoqué l'ambassadeur d'Iran "pour obtenir des explications". Douste-Blabla, soi-disant Ministre des affaires étrangères, a une culture historique aussi dense qu'un élève de 4eme qui aurait redoublé 3 fois. C'est dire les difficultés qu'à du rencontrer ce pauvre ambassadeur pour s'expliquer sur un sujet aussi complexe.
Ariel Sharon, démocrate parmi les démocrates, a tout simplement estimé qu'un «Etat qui appelle à l'extermination d'un autre peuple ne peut être membre des Nations unies». Il pratique encore la politique de la confusion, en parlant d'extermination d'un peuple là ou il s'agissait de réfléchir sur la pertinence du sionisme et de l'Etat Hébreu.
Shimon Peres, premier ministre de Sharon, a qualifié «de crime contre l'humanité» le discours prononcé par le président iranien. Rien que çà. On parle souvent de la force des mots, mais à ce point, j'aurai pas imaginer.

Alors, à tous ces bien-pensants, à tous ces terroristes intellectuels, ceux pour lesquels aucun débat n'est possible et qui estiment qu'on a le droit, Dieu merci, de penser comme eux, rendons leur hommage, avec quelques citations de personnalité juives .

Au début du 20ème siècle, alors que l'idéologie sioniste prenait de l'ampleur au sein de la communauté juive, le grand rabbin Yaakon Kappel Rottblum disait dans une de ses lettres :
"Le danger du sionisme c'est qu'il fait accomplir au peuple juif des péchés, des choses mauvaises en lui faisant croire qu'ainsi il accomplit la loi divine. C'est en cela que consistait le péché des habitants de Sodome : ils n'avaient pas conscience de faire le mal ; ils pensaient au contraire qu'ils s'acquittaient de leur devoir de citoyens, qu'ils accomplissaient la loi de leur pays. Tels sont les sionistes."

Albert Einstein, en 1938, déclarait : "La conscience que j'ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l'idée d'un État juif doté de frontières, d'une armée, et d'un projet de pouvoir temporel, aussi modeste soit-il. Je crains les dommages internes que le judaïsme subira en raison du développement dans nos rangs, d'un nationalisme étroit dans nos propres rangs […] Devenir une nation, au sens politique du mot, équivaudrait à se détourner de la spiritualité de notre communauté que nous devons au génie de nos prophètes."

Le rabbin Moshe Hirsch, 30 ans après la création d'Israël, se livrait dans le Washington Post : "Le sionisme est diamétralement opposé au judaïsme. Le sionisme veut définir le peuple juif comme une entité nationale... C'est une hérésie qui conduit à l'abîme " (interview du 3 octobre 1978).

Enfin, last but not least, les rabbins de l'État de New York réunis en congrès le 7 février 2002 - remarquable exception dans la communauté des rabbins occidentaux et parmi le population des États-Unis - restent dans cette ligne antisioniste résolue. Ils déclarent courageusement : « L'observation des préceptes de la Torah interdit aux Juifs d'avoir un État, fût-il un État religieux. C’est pourquoi tous les rabbins et tous les Juifs craignant Dieu se sont opposés au sionisme, dès son apparition, sous toutes ses formes et dans toutes ses conséquences [...] Le sionisme entraîne les Juifs dans d’interminables conflits avec d’autres peuples. Il nous oblige à nous engager de manière agressive dans les guerres, les manœuvres politiques et les pressions les plus diverses. Il ne s’agit pas là de valeurs juives [...] Notre programme est de prier pour un démantèlement pacifique de l’État d’Israël afin d’encourager les Juifs, de par le monde, à couper les liens avec cet État ».

dimanche, octobre 23, 2005

Se faire tarauder le joufflu...


Quelques expressions que je tiens de mon frère, qui les tient lui même d'un collègue qui les tient de son cousin Alfred.
Pour que toute son experience des chantiers navals ne tombe pas dans les abysses de l'oubli.
Soyez invités à capturer ces petites phrases, ces mots, ces expressions, et à les coucher sur papier. Il est important de garder ce patrimoine, cette richesse de la masse populaire: son langage.
Les meilleurs endroits pour travailler restent le bistrot et le terrain de foot évidemment.

· Se faire tarauder le joufflu. (Se dit d’une fille qui se trouve à l’arrière d’une 405, un samedi soir, sur un parking de discothèque.)

· Faire une languette de brodequin. (Faire un cunnilingus avec des chaussures neuves)

· Prendre par la grotte au père Monfort. ( S’adonner à l’art sodomite)

· Prendre au petit violet. (Expression née sous louis XIV. En effet, les couloirs du château de Versailles n’étant pas chauffés en hiver, les filles de joies du roi avaient toutes le cul violet. On les appelait les gourgandines au cul violet.)

· Bouffer le bigorneau. (Expression utilisée surtout par les peuples côtiers. Les peuples de la forêt préfèreront l’expression bouffer le champignon et les peuples de la montagne diront bouffer l’mouflon)

· Bouffer la palourde.( Même remarque)

· Lui faire réviser ses voyelles.(Ahhhh ! ehhhh ! ihhhhhhhh ! ohhhhhhh ! uhhhhhhhh !)

· Avoir la bite violacée de colère ( Trouver la dame fort à son goût)

· Avoir un rivet de trente-trois à tête bouterolée écrasée à chaud. ( avoir une bite de 550gr.)

· Lui ratiboiser le rutabaga.

· Le vingt-deux centièmes ou la ficelle à boudin. ( String très fin, en fil de pêche.)

jeudi, octobre 20, 2005

Affaire de chats


CA vient de sortir aux States, çà s'appelle le porte-chat....

Allô, la hotline ?

Travailler pour une Hot Line informatique, et répondre avec précision aux clients n'est pas toujours chose facile. La preuve :


Client : Je suis en train de m'inscrire sur votre site, mais je ne comprends pas tout.
Hotline : D'accord, on va voir ça ensemble.
Client : On me demande de saisir les coordonnées de l'endroit d'où j'appelle, un numéro de téléphone. Je mets quoi ?
Hotline : Vous mettez le numéro de téléphone de l'endroit d'où vous vous connectez. De chez vous par exemple.
Client : D'accord, ... Voilà. Ensuite, on me demande une ville.
Hotline : Vous mettez les coordonnées de l'endroit d'où vous appelez.
Client : Donc, je mets ma ville ?
Hotline : Oui.
Client : Voilà. Et maintenant on me demande un code postal !
Hotline : ... GluuuurpS ...
Client : Allo ? je mets quoi ?
Hotline : Votre code postal !!!
Client : Excusez-moi si je vous embête, mais je ne connais pas grand-chose à l'informatique, vous savez.
____________________________

Hotline : Décrivez-moi votre écran
Client : Echap, F1, F2, F3, ....
Hotline : Non ! Ça c'est votre clavier ! L'écran, c'est la télé.
Client : Vous me prenez pour un con ou quoi ?

____________________________

Client : Bonjour, je n'arrive pas à me connecter chez vous.
Hotline : D'accord, on va régler tout ça, tout d'abord, j'ai besoin de savoir si vous êtes sur 95, 98 ou Mac OS.
Client : Non monsieur, je suis sur Paris, 75.

____________________________

Client : J'ai un problème avec Windows.
Hotline : Qu'avez-vous sur l'écran ?
Client : Euh... un pot de fleur.
Hotline : Non, je veux dire "qu'est-ce qui est écrit ?"
Client : Ha d'accord ! euh ... Sony

mardi, octobre 18, 2005

Union des Moutons de Panurge


Ce matin, 8h25, j'arrive un peu en avance mais surtout la tête dans le cul à la fac de St Quentin en Yvelines. Je prend un café, me fume une clope peinard pour finir mon réveil. Et là, je me fais agresser par un jeune moderne et dynamique. Un jeune populaire. Bref, un jeune de l'UMP. Il me tend un tract dont voici le contenu... et les commentaires :




" Rejoins-nous, pour affirmer ta responsabilité et défendre ta liberté...

Tu refuses les clichés, tu ne crois pas à l'idée d'une France ringarde dirigée par un trio Hollande-Besancenot-Buffet (1) , tu veux être maitre de ton avenir, alors rejoins-nous.

Parce que tu crois en la valeur du travail...

Tu veux être libre de pouvoir travailler plus pour gagner plus (2). Par le travail, chacun de nous est maître de son devenir et peut gravir l'échelle sociale (3).

Parce que tu crois en la réussite pour tous, et pas en l'assistanat... (4)

Pour nous la justice sociale c'est la réussite pour tous. Nous voulons passer d'une société de l'assistance à une société de responsabilité. (5)

A l'image du président de l'UMP, Nicolas Sarkozy (6), nous sommes :

Précurseurs face aux nouveaux défis : nous refusons les conformismes, la frilosité et la démagogie (7). Nous faisons le choix de l'action, du dynamisme et du changement.

Modernes : (8) pour nous, les valeurs de la droite et du centre sont modernes, contrairement à la conception vieillie et dépassée que s'en fait la gauche, les jeunes veulent être libres et responsables.

Ouverts sur le monde : pour nous, personne n'est jamais condamné en fonction de ses origines ou de son appartenance. (9) "


(1) euh... je savais pas que Hollande et Besancenot friquotaient ensemble. Je savais pas non plus qu'ils dirigeaient la France... ?
(2) bah tu iras dire çà aux chômeurs et aux travailleurs pauvres, hein, comme çà çà les motivera ces raclures qui foutent rien et qui plombent la France.
(3) euh.. et si on est déjà tout en haut de l'échelle, on peut encore gravir des échelons ?
(4) bah oui c'est vrai, la France moisie, la France qui croule sous le poids de tous ces crétins d'assistés.
(5) moi je dois être con, parce que je croyais que l'UMP était aux reponsabilités depuis 3 ans.
(6) ah bon ??? le président de l'UMP c'est Nicolas Sarkozy ?? J'savais pas ..
(7) non c'est vrai vous avez raison, faut pas déconner. La démagogie en politique c'est affreux. C'est pas bien. Surtout quand on mesure 1m62. Moi pareil, je vote contre !
(8) ah, la modernité. Encore un poncif de plus. Exemple parfait de la cause sans adversaire. Qui oserait affirmer qu'il est pour la ringardise plutôt que pour la modernité. Et la maladie, les accidents de la route, tout çà, tu es pour ou contre ? Moi je suis contre, et j'ai pas peur le le dire haut et fort.
(9) bah tu iras dire çà aux 12.000 personne que Sarkozy (qui est le président de l'UMP, maintenant je le sais !!) a boutté hors de France à coups de charter.

Hommage à Dieudonné










Un noir,
çà n'ouvre pas sa gueule,
çà souffle dans une trompette !

Sarko, fils de Staline ?


Petit texte pamphlétaire que nous fait parvenir aujourd'hui notre frère, et néanmoins cher ami, Greenspirit :

Dans le paysage médiatiquo-politique français, en ce moment, ça commence sérieusement à sentir les présidentielles. Ainsi, à droite, Brushing et Talonnette ne se cachent plus pour se tirer la bourre à qui sera le plus présent. L’un affiche son torse poilu et sa coiffe « côte-ouest » à la Baule pour charmer les ménagères, tout en matant les syndicalistes à grands coups d’hélicos pour séduire les patrons. L’autre, entre deux footings, travaille son image de preux chevalier, celui qui repousse les ignobles envahisseurs à grands coups de kärcher .
Pour ça, il peut compter sur ses potes journalistes. C’est ainsi qu’ils commencent, par exemple, à nous ressortir l’histoire de Human Bomb, cet homme qui menaçait de faire sauter des mômes si on ne lui versait pas quelque menue monnaie. Souvenez-vous, Talonnette, alors maire de Neuilly, s’était auto-proclamé négociateur de service, allant même jusqu’à entrer dans la classe pour ressortir quelques instants plus tard, tel Bruce Willis, un enfant sur l’épaule. ( Cinq ou six heures après, le mec à qui il avait promis un tas de trucs s’est pris une dizaine de grammes de plomb dans la tête mais ceci est un détail.).
Autre exemple, Talonnette se débrouille pour prévenir ses copains les médias le jour où il arrête neuf islamistes suspectés de fomenter d’hypothétiques attentats contre Paris, afin que la France entière puisse assister presque en direct à son triomphe et se rassurer quant à son efficacité en tant que premier flic de France. Toujours dans le même sens, il expulse des Noirs pour les empêcher de brûler, et n’oublie pas de vérifier au passage s’ ils ont des papiers.
Bref, il est sur tous les fronts, passe à toutes les télés, pas moyen d’ouvrir un canard sans tomber sur sa trogne de vendeur de bagnoles d’occasion. Il est le héros des Français, le nouveau Tapie en plus honnête, le harangueur de foules surdoué, adulé, qui déclame ses discours sous des flots d’applaudissement. Comme à peu près tous les dictateurs d’ailleurs. Avez-vous remarqué que les hommes politiques les plus applaudis sont souvent les dictateurs ? Staline, Hitler, Pol pot, Kim Il-Sung, quel succès !
Voici, à ce sujet, un extrait d’une lettre de Talonnette aux préfets :

« Lors de notre dernière rencontre, je vous ai fixé des objectifs chiffrés, en vous demandant de procéder, au minimum, à 23 000 éloignements d'étrangers en situation irrégulière cette année. Je constate qu'à la fin du mois d'août, 12 849 étrangers avaient fait l'objet d'une mesure effective d'éloignement : *sur huit mois, 56 % des objectifs ont été atteints. Il vous reste donc cinq mois pour accentuer l'effort*. J'observe d'ailleurs que, d'une préfecture à l'autre, les résultats sont inégaux.
Or, j'attends de tous une entière mobilisation. Et *j'invite les préfets dont les résultats sont inférieurs à la moyenne à se rapprocher du Centre national de l'animation et des ressources (CNAR) pour bénéficier d'un appui opérationnel*. Le CNAR d'ailleurs ne sera plus seulement un organisme d'appui aux préfets. Il va devenir un centre d'impulsion, d'animation. Il sera mon relais pour orienter vos objectifs
. Plus encore qu'une obligation de moyens, *c'est une obligation de résultats qui vous est fixée*. Votre implication personnelle, aux côtés des agents des bureaux des étrangers, des policiers et des gendarmes, est une nécessité. Il est de votre responsabilité de mobiliser vos collaborateurs.
…/… »

Voici maintenant un extrait d’un livre de Soljenitsyne « L’archipel du goulag », qui décortique le système des arrestations, en Russie, sous Staline :

« …Or, la véritable loi de ces arrestations n’était pas autre chose qu’une planification : chiffre global à atteindre, ventilation par catégories, répartition. Chaque ville, chaque rayon, chaque unité militaire se voyait assigner un quota, qu’ils devaient réaliser dans les délais. Le reste dépendait de la débrouillardise des agents de la Sécurité.
L’ex-tchékiste Kalganov se souvient de ce télégramme qui était arrivé à Tachkent : « Envoyez en deux cents ! » Or, ils venaient de racler les fonds de tiroir et, apparemment, il ne restait plus personne à arrêter. D’accord, il y aurait bien cette cinquantaine de personnes qu’on venait d’amener en provenance des rayons. Une idée ! Les « droits-communs »arrêtés par la milice, si on les rebaptisait » article 58 » ! Sitôt dit - sitôt fait. Mais le quota n’est toujours pas atteint ! Un milicien au rapport : que faire de ces gitans qui ont eu l’outrecuidance de dresser leur campement sur l’une des places de la ville ?Une idée !On les encercle, et tous les hommes de dix-sept à soixante ans furent ramassés au titre de l’article 58 ! Et le plan fut accompli ! … »

Etranges coïncidences, tout de même ! Curieuses similitudes entre les méthodes du « petit père des peuples » et le programme de Talonnette. Celui-ci aurait-il viré marxiste-léniniste ?
Même leurs victimes ont des destins presque identiques : Les premiers allaient mourir de froid et d’épuisement dans des camps de travail au delà du cercle polaire, les seconds sont renvoyés chez eux, quelque-part au sud du Sahara, pour se faire égorger à la machette ou pour crever de faim.
J’aurai pensé accuser notre cher ministre d’à peu prés tout, mais pas de plagiat ! Décidément, on peut plus faire confiance à personne aujourd’hui !
Greenspirit.

samedi, octobre 15, 2005

Affaire FauxGiel Dieudonné, suite.


Le 29 septembre dernier, Fogiel et France 3 ont été condamnés pour injure à caractère raciste, suite à la diffusion d'un SMS (rédigé par un collaborateur de l'emission) , SMS qui parlait de "l'odeur des blacks".
Réaction à cette condamnation, vu sur le site de l'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France).

Les Z'y va se révoltent

Aujourd'hui, aux puces de St Ouen. Entre les Albanais, vendeurs à la sauvette qui vendent leurs "malbolo, malbolo, malbolo", les Arabes qui vendent leurs chichas et leurs corans, les faux antiquaires aux cheveux gras et la gauloise au bec, les Noirs à qui on doit négocier la moindre babiole en bois, "pacqué si tu twouve c'est chelw là, combien, faut donner ton pwi mon ami", et les vendeurs de contrefaçons, j'aperçois deux lacards en herbe.
Ces racailles, lascards, zy'va, sont vêtus de magnifiques t-shrit aux slogans explicites : "Produit de Banlieue, Matière extrèmement dangereuse" pour le premier. "J'baiserai la France tant qu'elle ne m'aimera pas" pour son accolyte. Quelle affirmation de soi ! Voilà donc des mecs qui osent, des mecs engagés, qui ont de vraies convictions, et qui savent les défendre.
Hommage à eux aussi, y'a pas de raison. Avec le (toujours) génial Alain Soral (in Abécédaire de la bêtise ambiante) :
" Le z'y va tient sa dialectique du reproche permanent et de l'excuse - sorte de droit à n'arriver à rien - de l'intellectuel de gauche, relayé en banlieue par l'éducateur gauchiste (l'intellectuel de gauche n'y mettant jamais les pieds).
Vision confondant explication et excuse, excuse et encouragement, inculquée par d'autres, mais profondément raciste et méprisante pour celui qui l'adopte, puisqu'elle revient à considérer le beur ou le black comme un irresponsable dont ce n'est jamais la faute, un minable incapable de s'élever au-dessus de ses déterminations et de son handicap. Vade-mecum d'autant plus dégueulasse que le jeune en difficulté n'a aucune autre solution (pas de possibilité et encore moins l'envie de retourner au pays) que celle de s'intégrer de gré (école) ou de force (prison).
Incitation perverse qui pousse le jeune, issu des récentes communautés immigrées, à se considérer comme un sous-citoyen et à renoncer de lui même à l'existence politique. "

jeudi, octobre 13, 2005

les feministes en rose de chambre


L'affaire est assez simple : le maire PS d'Auxerre, Guy Ferez, estimait qu'une de ses adjointe faisait mal son travail. L'élue en question, Safia Otokoré, d'origine somalienne, est membre de l'équipe municipale depuis 2001. Elle ne venait jamais (ou rarement ) aux différentes réunions, commissions et autre conseils municipaux, prétextant préférer travailler sur le terrain. Par ailleurs, elle a à plusieurs reprises fait des déclarations tonitruantes, mettant la majorité municipale dans l'embarras. Du coup, après plusieurs mise en garde, le maire l'a suspendue de ses fonctions.
Que n'a t il pas fait !. Il a déclenché l'ire de quelques femmes socialistes : Annick Lepetit, porte parole agressive du PS (celle qui fait constamment des commentaires sur le gouvernement en reprenant mot pour mot les éditos de Libé, c'est dire son intelligence), Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, accompagnées de deux élues franciliennes que personne ne connaît, Michèle Sabban et Nathalie Kaufman, sont descendues hier matin en minibus à Auxerre. Pour dire au maire tout le mal qu'elles pensaient de lui, que c'était un vilain machiste, un sale sexiste.
Anne Hidalgo, la première adjointe de Delanoë, a lancé cette phrase vide de sens : « Je préfère élue blanche à Paris que noire à Auxerre ». Personne n’a vraiment compris le rapport, et c’est une autre adjointe au maire d’Auxerre qui donna la meilleure réponse, en conseillant à ces féministes à la petite semaine de « se mêler de ce qui les regarde ».

Rendons leur hommage donc, à ces féministes de seconde zone, à ces combattantes d’arrière garde, avec un petit texte du génial Alain Soral ( In Dictionnaire de la bêtise ambiante) :
"Féministe : Bourgeoise de gauche, souvent plus névrosée que malhonnête, qui est parvenue, grâce à la complaisance du pouvoir économique toujours avide de stratégie des leurres, à substituer une fantasmatique lutte des sexes à la très réelle lutte des classes, spoliant au passage le travailleur de son unique prestige, le prestige moral de l’opprimé."

lundi, octobre 10, 2005

"Cà ne change rien pour vous, et pour nous c'est important"


Suite à la gueulante de Bertrand (cf article précédent), la fameuse affiche va donc être collée sur des panneaux 4x3 dans toutes les stations de Métro, avec un slogan modifié : " Cà ne change rien pour vous, mais pour nous c'est important".
Ces lesbiennes qui s'embrassent viendront, entre les pubs pour les dentifrices ou les portables, rejoindre l'affiche d'Action contre la faim, qu'on peut voir partout en ce moment.
Et c'est marrant (enfin si on peut dire), parce que le slogan pourrait très bien aller à ACF : "Cà ne change rien pour vous, mais pour nous c'est important. Aidez Action contre la faim".

Delanoë, un homme de conviction


Le maire de Paname a poussé une gueulante. L'était pas content, le Bertrand, mais alors pas du tout même. Enervé contre quoi? Les manips médiatiques de Sarko ? Le trucage du congrès du Mans par la majorité socialiste ?Les expulsions de squatts par la Préfecture de Paris ? Rien de tout çà, pensez vous. Ce qui l'a vraiment gonflé ces derniers temps, c'est le refus du service publicitaire de la RATP d'accepter une affiche représentant deux femmes qui s'embrassent sur la bouche.

Comme le dit J.F-K dans Marianne, voilà un homme qui va à l'essentiel !

MAM, une ministre très rock !


Samedi, Michèle Alliot Marie, MAM pour les intimes, ministre de Défense, que tout le monde croyait austère, a surpris son monde par une déclaration tonitruante.
Invitée sur Canal dans En aparté, Pascale Clark ose la question qui fache : " Madame la Ministre, c'est quoi votre façon à vous de vous lâcher, de faire des folies ?"
MAM a répondu avec franchise : "Euh, des folies ? Ecoutez, je sais pas si on peut vraiment parler de folie, mais c'est vrai que j'aime beaucoup l'archéologie, aller fouiller, comme çà, à genou, avec un petit pinceau"...
Qui l'aurait cru ?

Faux(cul)giel


Hier soir sur France 3, à 20H50, ceux qui étaient planté devant leur téloche parce qu'un dimanche soir il n'y a guère que çà à faire, ont cru être sauvés : on n'allait pas entendre l'émission gueularde de Fogiel et de son Guy, avec l'insupportable public qui passe son temps à applaudir ce qu'il ne comprend pas.
La raison ? Dieudo avait invité à une manif' devant les studios de la plaine St Denis, une manif' pacifique et tranquille, mais qui a débordée très vite ( en même temps, Il y avait une centaine de manifestants et un seul vigile, sûrement noir par ailleurs).
Du coup, les manifestants ont envahi le plateau, et Marcoli a décidé de suspendre (provisoirement) l'émission et de la reprendre une heure plus tard, toujours en direct, mais depuis un cagibi bien à l'abri.
Dans son cagibi, Marcoli a expliqué les raisons de la manif dieudonnesque . Il y a 10 jours, la justice a condamné France 3 et son roquet pour injure raciale (raciste?), suite au SMS diffusé en décembre 2003 pendant le sketch de Dieudo qui a fait coulé tant d'encre. Ce SMS, rédigé par un assistant à la demande de Marcoli, parlait de "la mauvaise odeur des Blacks" .
Ce qui est grotesque, mais significatif dans cette histoire, c'est la réaction des médias et les réponses de la justice à tout çà.
Depuis décembre 2003, Dieudo a été mis au pilori (et encore c'est un euphémisme) par l'ensemble des médias : un vilain antisémite, un sale révolutionnaire, un putain de terroriste. Même Perben, le ministre de la Justice de l'époque, celui dont les yeux donnent des cauchemars à tous les enfants, avait demandé au Parquet de se prononcer. Les plaintes sont tombées contre lui, 17 procès au total, en comptant les appels. Résultat : aucune condamnation, 17 acquittements.
Par contre, suite à la plainte déposée contre Marcoli et France 3 pour ce fameux SMS, la justice les a condamnés. Dieudo et ses amis, du coup, demandaient simplement des excuses publiques de la part de l'animateur. Réaction de l'intéressé : "On va évidemment faire appel de cette décision, et l'appel étant suspensif, je précise qu'il n'y a plus de condamnation !" (sic).
Et aujourd'hui, sur le plateau de Denisot sur Canal, Marcoli est venu s'expliquer sur cette histoire et sur sa condamnation : "On conteste cette version des faits, c'est évidemment pour çà qu'on fait appel".
Et d'ajouter, le minois boudeur : " Cette suspicion insupportable de racisme m'est insupportable ! " ( Si si, je vous assure, il a vraiment dit çà. Quoi, qui a dit que c'est redondant ?").

Morale de cette histoire : Dieudo est blanchi 17 fois sur 17 par la justice mais on continue à vouloir l'enterrer, sous pretexte qu'il ne s'est jamais excusé. Fogiel est condamné 1 fois sur 1 par la justice, mais il trouve çà insupportable et appelle çà une suspicion.

dimanche, octobre 09, 2005

Mauvais tireur ?

Le Canard Enchaîné révèle, dans son numéro de cette semaine, que le Pentagone avoue avoir utilisé 6 milliards de munitions dans les guerres d'Afghanistan et d'Irak depuis 2001 pour un total d'environ 20.000 adversaires tués.
Ce qui fait donc un ratio de 300.000 munitions par personne descendue. Pour une surface de peau moyenne de 2 m2, cela nous donne du 15 munitions par centimètre carré de peau (plantes des pieds et arrières des oreilles compris).
Alors, de deux choses l'une : soit les soldats américains tirent très très mal, soit quand ils chopent un ennemi, ils le canardent jusqu'à en faire de la charpie. Après, on s'étonnera qu'ils ont du mal à chiffrer les pertes ennemies.

Vendredi 07 octobre 2005, 17h30, Square St Léon, Paris 18eme.
Je me promène vers le square, à la recherche d'un éventuel dealer, mais çà c'est une autre histoire. Un peu plus loin deux gamins, sous un ciel encore bleu, jouent au ballon. Un noir... et un autre, noir lui aussi, mais un peu moins que le premier.
L'un lance la balle trop loin, ce qui fout l'autre, bien qu'il reste noir, vert de rage : "Vas-y Ibrahim, ta mère !", s'exclame t il.
Je m'asseoie sur un banc juste à côté pour observer la scène.


L'Ibrahim en question voit rouge : "Quoi, t'as dis quoi?? T'as dis quoi sur ma mère ? Répète, vas-y, répète !".
Ibrahim n'a vraiment pas aimer que l'autre invoque sa môman, et il commence à s'énerver. Enfin, de l'action ! Chouette alors ! L'autre se confond en excuses : "Non, pardon Ibrahim, 'scuse moi, sérieux, chui désolé !!??!".
Mais Ibrahim continue à se faire menaçant, en prenant son camarade par le colbaque. Finalement, la tension redescend et ils se remettent à jouer au ballon. Bah oui, parce que ces deux protagonistes n'avaient pas trop les idées noires. Ils avaient un âge où on voit plutôt la vie en rose (je sais, j'en rajoute sur les couleurs, mais c'est par peur de la page blanche).
Ils avaient cinq ans. Six ans à tout casser.
Je savais pas qu'à cet âge là on pouvait dire "Vas-y, ta mère"...

dimanche, octobre 02, 2005

France, terre d'accueil (bis)

Un policier de la Police de l'Air et des Frontières a accordé, le 20 septembre dernier, une interview à Libération en disant :"On expulse à tour de bras, on fait les fonds de tiroir. On va chercher tout ce qui peut traîner comme étranger en situation irrégulière." ou encore : "Jouer avec des familles pour faire du chiffre, c'est inadmissible".
Du coup :
1/ Il a été désavoué par le Syndicat Général de la Police/Force Ouvrière dont il est pourtant le représentant local.
2/ Une enquête administrative est ouverte à son sujet pour "manquement au devoir de réserve".
Pour lire l'interview dans Libération, cliquer sur le lien (Titre).

France, terre d'accueil


"Lors de notre dernière rencontre, je vous ai fixé des objectifs chiffrés, en vous demandant de procéder, au minimum, à 23.000 éloignements d'étrangers en situation irrégulière cette année. Je constate qu'à la fin du mois d'août, 12.849 étrangers avaient fait l'objet d'une mesure effective d'éloignement : sur huit mois, 56 % des objectifs ont été atteints. Il vous reste donc cinq mois pour accentuer l'effort.
[...]
Plus encore qu'une obligation de moyens, c'est une obligation de résultats qui vous est fixée.
[...]
Je vous demande de savoir résister aux pressions de tels ou tels "collectifs" ou "coordinations", qui ne représentent qu'eux-mêmes.
[...]
Je vous demande, en outre, de mener dans chacun de vos départements, d'ici la fin de l'année, une opération exemplaire de lutte contre le travail illégal et les filières d'exploitation d'étrangers en situation irrégulière."


Pour voir la lettre dans son intégralité, cliquer sur le lien (titre).
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