mardi, mars 21, 2006

" Entartons, entartons, les pompeux cornichons"



Le Salon du Livre vient de s'achever à Paris, porte de Versailles. Comme chaque année, il ne s'est pas passé grand chose. Et pourtant.. et pourtant. Samedi, dans la morosité ambiante du salon, quelque chose est advenu, qui fera probablement date.

Bernard-Henri Lévy, le philosophe des plateaux télés, l'intellectuel marchandisé par les médias faisait dédicace de son dernier plagiat, American Vertigo. Ouvrage dans lequel il se prend cette fois pour Tocqueville explorant l'Amérique, et où comme dans les autres, il croit qu'il suffit de bien parler pour penser correctement.

Les ventes de son bouquin était décevantes, malgré les heures de matraquage télévisé et radiophonique de la bile béhachelienne ces dernières semaines. On le voyait partout, et pourtant les compteurs des ventes ne décollaient pas. Alors BHL a décidé de donner de sa personne signante au salon du Livre.

La foule était compacte à se tenir autour du stand des éditions Grasset. Les chalands s'agglutinaient pour reluquer la bête à la chemise impeccable déverser sa prose anti-française et signer à la chaine un ouvrage bien trop cher.

Il était un peu moins de 18 heures, ce samedi, quand le représentant officiel de l'Internationale Pâtissière a surgi de la foule : Noël Gaudin, alias l'entarteur, ou le Gloupier. Et paf, une chantilly pour BHL ! Il est alors parti se changer une première fois, il est revenu pour prendre livraison de la seconde tarte à la creme, avant de partir définitivement.

Vexé, pas content, Lévy l'imposteur . Et pendant ce temps là, autour du lieu de l'attentat, le peuple entonnait le chant de ralliement de l'Internationale Pâtissière : "Entartons, entartons, les pompeux cornichons".

Le père Noël existe finalement peut être, et il s'appelle Gaudin. Chapeau bas, camarade !

S.

Sainte Bernadette


Tout le monde se souvient de la façon dont le roquet de la tévé, le marcoli Fogiel, avait interviewé la première dame de France, Bernie Chirac. Obséquieux, lécheur de cul, le présentateur à la hyène greffée aux mollets s'était fait tout doux face à Madame pièce jaune...
Tout le monde le sait peut être pas, mais l'un des rares journaliste indépendants d'investiguation vient de sortir un ouvrage sur Bernie qui s'intitule "Madââme, l'interview impossible". Il y fait part des déboires qu'il a rencontré pour enquêter sur la pouffiasse rencie de l'Elysée..
Et voici un petit courrier adressé à la presse par un conseiller Municipal de Montélimar, suite à la visite de Bernie pour collecter des pièces jaunes.
Affligeant !

" "Bernadette Chirac est venue à Montélimar faire son cinéma pourrécolter ses pièces jaunes.200 kg de pièces ont été recueillies (correspondant à environ 10 000euros). J´ai interrogé M. le Maire ( UMP ) de la ville pour savoir combien cette opération nous avait coûté.Sans compter le prix de l´affrètement du TGV spécial,du détournementdeplusieurs trains sur l´Ardèche, le coût du personnel des services techniques et de la police municipale etc, la ville a déboursé 80000 euros ( pris sur nos impôts locaux, bien sûr).Mais, plus choquant encore, les chambres et repas, dans un des meilleurs hôtels-restaurants de la région, pour« la première dame de France »et son aréopage de 130 personnesont été réglés avec un chèque de l´association « Opération PiècesJaunes ».
Quand on pense à tous les petits enfants qui ont cassé leur tirelire pour faire de la publicité à Mme Chirac, au Maire de Montélimar et payer ces agapes ! Certains n´ont pas beaucoup de vergogne."

Ce mercredi 8 mars 2006, Marcel MAGNON, Conseiller Municipal de Montélimar"

PS : une petite visite du blog de JP Lepers s'impose. Très très bon blog :) : http://johnpaullepers.blogs.com/

mercredi, mars 01, 2006

Le chomage des chameaux



En Afrique aussi, la mondialisation fourre son nez dans le slip des hommes et fait des ravages.
Cà se passe au Mali . Là -bas, comme sur une partie du continent, des Libanais ont importé des 4x4 asiatiques pour les vendre à des africains. c'est bien pratique les 4x4. Surtout dans le désert, face aux dunes de sable. Sauf que çà commence à menacer certaines traditions.

Depuis des temps bien lointains, des communautés de nomades participent au commerce du sel. Deux fois l'année, depuis longtemps, des hommes se rendent aux mines de sel, au nord de Tombouctou. On les appelle les Azalaïs : des caravanes d'une centaine de chameaux. 900 km à pied à côté des chameaux, un périple de 4O jours aller-retour.
Mais la jeune génération ne l'entend pas de cette oreille, et commence à écouter plutôt la douce mélodie de l'argent facile. Pour certains, ils vont en Mauritanie vendre leurs chameaux. A Nouakchott, en échange de 66 chameaux, ils se tapent deux ou trois putes et repartent avec un énorme 4x4 rutilant.
Le 4x4 permet de faire le voyage à la mine de sel en quelques jours, d'en ramener beaucoup plus.
Ces épopées en chameaux étaient pourtant pour la communauté nomade un rite, une tradition, et une initiation pour les jeunes touaregs, et une grande fête était organisée pour fêter le retour des voyageurs. Plus de fête. Plus de tradition. Plus de rite. On gardera les costumes et les habits traditionnels pour faire des photos avec les touristes, toujours plus nombreux dans cette région du monde.
Les chameaux, eux, perdent leur emploi et deviennent des clandestins en Mauritanie.
Mais çà bien sûr, tout le monde s'en tape des chameaux maliens.
Southspirit.
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