jeudi, octobre 13, 2005

les feministes en rose de chambre


L'affaire est assez simple : le maire PS d'Auxerre, Guy Ferez, estimait qu'une de ses adjointe faisait mal son travail. L'élue en question, Safia Otokoré, d'origine somalienne, est membre de l'équipe municipale depuis 2001. Elle ne venait jamais (ou rarement ) aux différentes réunions, commissions et autre conseils municipaux, prétextant préférer travailler sur le terrain. Par ailleurs, elle a à plusieurs reprises fait des déclarations tonitruantes, mettant la majorité municipale dans l'embarras. Du coup, après plusieurs mise en garde, le maire l'a suspendue de ses fonctions.
Que n'a t il pas fait !. Il a déclenché l'ire de quelques femmes socialistes : Annick Lepetit, porte parole agressive du PS (celle qui fait constamment des commentaires sur le gouvernement en reprenant mot pour mot les éditos de Libé, c'est dire son intelligence), Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, accompagnées de deux élues franciliennes que personne ne connaît, Michèle Sabban et Nathalie Kaufman, sont descendues hier matin en minibus à Auxerre. Pour dire au maire tout le mal qu'elles pensaient de lui, que c'était un vilain machiste, un sale sexiste.
Anne Hidalgo, la première adjointe de Delanoë, a lancé cette phrase vide de sens : « Je préfère élue blanche à Paris que noire à Auxerre ». Personne n’a vraiment compris le rapport, et c’est une autre adjointe au maire d’Auxerre qui donna la meilleure réponse, en conseillant à ces féministes à la petite semaine de « se mêler de ce qui les regarde ».

Rendons leur hommage donc, à ces féministes de seconde zone, à ces combattantes d’arrière garde, avec un petit texte du génial Alain Soral ( In Dictionnaire de la bêtise ambiante) :
"Féministe : Bourgeoise de gauche, souvent plus névrosée que malhonnête, qui est parvenue, grâce à la complaisance du pouvoir économique toujours avide de stratégie des leurres, à substituer une fantasmatique lutte des sexes à la très réelle lutte des classes, spoliant au passage le travailleur de son unique prestige, le prestige moral de l’opprimé."
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