De l'origine de la guerre civile en France
C’est l’histoire d’un petit ministre de l’Intérieur avec des grandes oreilles, toujours trépignant d’impatience, escorté par son habituelle nuée d’adorateurs journaleux. Un soir, le 25 octobre dernier, il se rendit dans une citée, à Argenteuil.
Engoncé dans un couloir d’immeuble, il fut reçu par des insultes, des crachats et des tirs d’œufs pourris. Interloqué dans un premier, mais soucieux d’appliquer ses belles leçons que sont coach en communication lui avait données, il a prit l’un des micros qui se tendit langoureusement vers lui : « Euh…On ne m’empêchera pas de venir ici si je le veux. Ce n’est tout de même pas une zone de non droit ici que je sache ».
Puis, se tournant vers des habitants de la cité agglutinés autour de la nuée de journaleux, il poursuivit : « Et vous, hein, vous avez peur de cette racaille ?… Hein, je vais vous débarrasser, moi, de cette racaille ! ».
Les micros, obnubilés par le charisme ensorcelant de leur petit ministre, n’ont pas enregistré la réponse de la population. Ils n’ont pas entendu cette femme, qui lançait depuis sa fenêtre : « Cette racaille, comme vous dites, ce sont nos propres enfants ! ». Elle aurait pu ajouter, cette pauvre mère de famille effondrée par les violences du tout petit ministre : « Nos enfants, que vous avez rejetés au fonds de leurs ghettos, que vous avez diabolisés, montré du doigt. Vous avez tout fait pour couper les ponts qui leur permettaient de rejoindre votre monde, Monsieur le tout petit ministre. Et vous vous étonnez qu’ils se soient construits un monde à eux, un monde en dehors de vos lois ? ».
Engoncé dans un couloir d’immeuble, il fut reçu par des insultes, des crachats et des tirs d’œufs pourris. Interloqué dans un premier, mais soucieux d’appliquer ses belles leçons que sont coach en communication lui avait données, il a prit l’un des micros qui se tendit langoureusement vers lui : « Euh…On ne m’empêchera pas de venir ici si je le veux. Ce n’est tout de même pas une zone de non droit ici que je sache ».
Puis, se tournant vers des habitants de la cité agglutinés autour de la nuée de journaleux, il poursuivit : « Et vous, hein, vous avez peur de cette racaille ?… Hein, je vais vous débarrasser, moi, de cette racaille ! ».
Les micros, obnubilés par le charisme ensorcelant de leur petit ministre, n’ont pas enregistré la réponse de la population. Ils n’ont pas entendu cette femme, qui lançait depuis sa fenêtre : « Cette racaille, comme vous dites, ce sont nos propres enfants ! ». Elle aurait pu ajouter, cette pauvre mère de famille effondrée par les violences du tout petit ministre : « Nos enfants, que vous avez rejetés au fonds de leurs ghettos, que vous avez diabolisés, montré du doigt. Vous avez tout fait pour couper les ponts qui leur permettaient de rejoindre votre monde, Monsieur le tout petit ministre. Et vous vous étonnez qu’ils se soient construits un monde à eux, un monde en dehors de vos lois ? ».
C’est ainsi que la guerre civile a commencé en France….
2 Comments:
J'imagine, sauf à ce qu'ils soient des putains d'extraterrestres venus nous envahir, que Sarkoléon et Villepin finiront bien par mourrir un jour... Mais le plus tard sera le mieux, histoire qu'on continue à s'amuser un peu.
Mais qui fabrique les oeufs pourris.
A chaque manif on entend qu'il y a eu des oeufs pourris de balancés. Où sont ils allés chercher ces oeufs ? Si le mouvement est prémédité on peut penser que chaque partisant, en prévision, garde au fond de sa cave une douzaine d'oeufs tranquilement jusqu'àce qu'ils pourrissent...
Mais qu'en est-il des movements spontanés ? un oeuf ne pourri pas du jour au lendemain ! Existe une firme dont l'activité se résumerait à faire pourrir des oeufs ? je pose la question et menerai l'enquête.
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