Buffet campagnard
Il se pourrait que tout le monde s’en foute, mais à l’heure où le gouvernement met en place une politique efficace en matière de lutte contre les problèmes de stationnement en banlieue, une femme mène, elle, un vrai combat.
En effet, on a pu voir dernièrement Marie-George Buffet agiter sa faucille et son marteau devant une (petite) foule de sympathisants communistes, à qui elle expliquait que trop, c’était trop, ça ne pouvait plus durer, le gouvernement devait cesser sa grande braderie. Ce qui la rendait verte, la rouge, c’est que l’électricité sorte du domaine exclusivement public. Ca c’est intolérable. Et elle y allait de ses propositions pour tenter de résister au grand loup ultra-libéraliste qui menace à court terme de dévorer l’Etat tout entier, plus les os. Bravo !
Seulement, elles arrivent un peu tard, les propositions. Car rappelons-le, c’est sous un certain gouvernement Jospin qu’a été lancé le programme de privatisation de plusieurs services publics. Et dans ce gouvernement, il y avait une quinca aux allures de prof d’histoire qui s’appelait… Buffet.
Alors, aussi digne et juste soit le combat, encore faut-il le mener au bon moment. Si les descendants des agités d’Octobre croient encore pouvoir changer le monde, ou tout au moins ralentir sa chute vertigineuse dans les abîmes de l’inhumanisme, qu’ils le fassent quand ils sont au pouvoir. C’est pas en se rassemblant une fois par an autour d’un stand de merguez qu’ils risquent de changer le cours de l’Histoire. Et c’est pas non plus en distribuant des autocollants sur les marchés qu’ils vont obtenir les meilleurs résultats.
Finalement, c’est peut-être pour cela que tout le monde s’en fout de ce qu’elle raconte, madame Buffet campagnard.
En effet, on a pu voir dernièrement Marie-George Buffet agiter sa faucille et son marteau devant une (petite) foule de sympathisants communistes, à qui elle expliquait que trop, c’était trop, ça ne pouvait plus durer, le gouvernement devait cesser sa grande braderie. Ce qui la rendait verte, la rouge, c’est que l’électricité sorte du domaine exclusivement public. Ca c’est intolérable. Et elle y allait de ses propositions pour tenter de résister au grand loup ultra-libéraliste qui menace à court terme de dévorer l’Etat tout entier, plus les os. Bravo !
Seulement, elles arrivent un peu tard, les propositions. Car rappelons-le, c’est sous un certain gouvernement Jospin qu’a été lancé le programme de privatisation de plusieurs services publics. Et dans ce gouvernement, il y avait une quinca aux allures de prof d’histoire qui s’appelait… Buffet.
Alors, aussi digne et juste soit le combat, encore faut-il le mener au bon moment. Si les descendants des agités d’Octobre croient encore pouvoir changer le monde, ou tout au moins ralentir sa chute vertigineuse dans les abîmes de l’inhumanisme, qu’ils le fassent quand ils sont au pouvoir. C’est pas en se rassemblant une fois par an autour d’un stand de merguez qu’ils risquent de changer le cours de l’Histoire. Et c’est pas non plus en distribuant des autocollants sur les marchés qu’ils vont obtenir les meilleurs résultats.
Finalement, c’est peut-être pour cela que tout le monde s’en fout de ce qu’elle raconte, madame Buffet campagnard.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home